BIO
Biographie de Jules Renard
1864
Naissance, le 22 février à 9h, de Pierre-Jules Renard à Chalons-du-Maine (Mayenne)
1866
François Renard, père de Jules, regagne Chitry-lesMines (Nièvre) avec sa femme et ses trois enfants.
1872
Dès l’âge de huit ans, Jules Renard est pensionnaire de l’institution Saint-Louis à Nevers et suit les cours d’enseignement primaire de cet établissement.
1875
Toujours pensionnaire à l’institution Saint-Louis, Jules Renard entre en sixième au lycée de Nevers.
1881
Malgré des résultats très honorables, Jules Renard n’obtient la première partie du baccalauréat qu’à la session de rattrapage d’octobre avec 1/4 (5/20), sa plus mauvaise note, en composition française. Il s’installe en octobre à Paris, hôtel Saint-Magloire, 8 rue Jean-Lantier pour suivre les cours du lycée Charlemagne.
1882
Ne se présente-t-il pas ouéchoue-t-il, toujours est-il que Jules Renard n’obtient pas cette année-là sa deuxième partie du baccalauréat. Vacances estivales à Chitry.
1883
Reçu à la 2 ème partie du baccalauréat. Début de collaboration à des revues éphé-
mères et de sa liaison avec Danièle Davyle, pensionnaire de la Comédie Française.
Mariage de sa sœur en juillet.
1884
Fin 1884, Jules Renard s’installe 47 rue Saint-Placide, travaille à « Crime de Village » et fait, à partir de novembre 1885, son service militaire à Bourges. En 1886, parution des « Roses ». Jules Renard cherche un emploi, et non sans mal, trouve celui de précepteur
1887
En août,séjour à Barfleur, invité par le couple Galbrun Vernet. Commence les
« Cloportes». De 1887, également datent les premières pages du « Journal ».
1888
Après son mariage avec Marie Morneau (Marinette), le 28 avril, Jules Renard
s’installe 44 rue du Rocher et publie en octobre « Crime de Village ».
1889
Séjour de janvier à septembre à Chitry où naît le 2 février, son fils Jean-François (Fantec). Jules Renard poursuit, entre deux lectures, la rédaction de son « Journal » et participe, principal actionnaire, à la fondation du Mercure de France.
1890
Collaboration abondante au Mercure de France. Début de l’écriture de « l’Ecornifleur » à Barfleur où il séjourne de fin mai à fin août. Publication de « Sourires pincés » (octobre).
1891
Collaboration, outre au Mercure de France, au Gil Blas, au Messager français, à l’Ermitage. Fréquentation de Capus, Allais, Courteline, Tristan Bernard, Gide, Rodin,
Goncourt et surtout de Marcel Schwob . Période militaire du 24 août au 20 septembre en Haute Marne.
1892
Naissance, le 22 mars, de sa fille Julie-Marie (Baïe). Parution en février de
« L’Ecornifleur ». Séjour à Lagny (Seine-et Marne) de juin à septembre.
Collaboration au Figaro, au Journal, à l’Echo de Paris.
1893
Publication en février de « Coquecigrues » et de « La Lanterne sourde » en juin.
Bref séjour en février à Genève avec Schwob. Rencontre de Pottecher,
Claudel et Maeterlinck..
1894
Election le 23 février à la Société des Gens de lettres. Publication, au Mercure, du
« Vigneron dans sa vigne » et chez Flammarion de « Poil de Carotte ».
1895
En juin, voyage en compagnie de Tristan Bernard à Bruxelles, puis séjour chez Maurice Pottecher à Gérardmer. Première à l’Odéon, le 9 novembre, de « la
Demande », pièce écrite en collaboration avec Georges Docquois. Publication de « la
Maîtresse» en feuilleton dans Le Rire. Début de son amitié avec Rostand.
1896
Publication, en mars chez Flammarion, d’ « Histoires Naturelles », puis en mai
chez Simonis Empis, de « La Maîtresse ». Début de la location de « la Gloriette » où il séjourne de fin mai à début octobre. Nombreuses sorties au théâtre. Début de ses
relations avec Lucien Guitry.
1897
Création, le 17 mars, par Jeanne Granier et HenryMayer, du « Plaisir de rompre ».
Suicide de son père le 19 juin. Brève escapade, en octobre, avec Capus à
Bruxelles. Assiste à la première de Cyrano.
1898
Ardent défenseur deDreyfus. Le 14 mars, succèsdu « Pain de Ménage », créé par Marthe Brandès et Lucien Guitry. Publication, en mai, de « Bucoliques ».
1899
Toulouse-Lautrec illustre vingt-deux « Histoires naturelles ». Nombreux séjours à la Gloriette. Lecture de « Poil de Carotte » en fin d’année à Antoine d’abord, à Lucien Guitry ensuite.
1900
Mort de son frère Maurice, le 22 janvier. Deux mars, succès de « Poil de Carotte » au Théâtre Antoine. Conseiller municipal de Chaumot le 6 mai. Chevalier de la Légion
d’honneur le 15 août.
1901
Nouvelle édition, très augmentée, du « Vigneron dans sa vigne ». Réception du « Plaisir de rompre » à la Comédie Française. Première rencontre chez Léon Blum, de Jean Jaurès.
1902
Illustration par Vallotton de « Poil de Carotte ».Première du « Plaisir de rompre » à la
Comédie Française. Début de collaboration à l’Echo de Clamecy.
1903
Création par Antoine, le 6mai, de « Monsieur Vernet ». Collaboration au Canard
sauvage. Causeries sur le « Rire » et Molière à Clamecy.
.
1904
Elu, le 15 mai, maire de Chitry. Collaboration à l’Humanité. Premiers ennuis de santé.
Début de l’écriture de « la Bigote ». Bonnard illustre les « Histoires naturelles ».
1905
Réception de Tristan Bernard et de Lucien Guitry à la Gloriette où il séjourne
longuement. Enterrement de Schwob et d’Allais. Brouille avec Antoine.
1906
Fait jouer, sous le pseudonyme de Paul Page, « l’Invité » chez Lucien Guitry à la Renaissance. Brève collaboration à la Petite Gironde. Nombreuses activités politiques locales.
1907
Collaboration « alimentaire » à Messidor. Voyage à Marseille avec Lucien Guitry.
Election, le 1 er novembre, à l’académie Goncourt.
1908
Réélection en mai à la mairie de Chitry. Publication de « Nos frères farouches. Ragotte » chez Fayard et de « Mots d’écrit » dans les Cahiers Nivernais.
1909
Santé de plus en plus mauvaise. Maladie de Marinette en mai. Mort de sa mère le 5 août. Première le 21 octobre à l’Odéon de la « Bigote ». Réconciliation avec
Rostand.
1910
Dernière sortie au théâtre, le 1 er février, pour la répétition générale de Chantecler Dernier voyage à Chitry, le 13 février. Dernières lignes du « Journal » le 6 avril. Mort de Jules Renard le dimanche 22 mai. Enterrement civil à Chitry le 24 mai.
Chronologie établie par
Jean-François Flamant