Claire Paulhan : Le Monde, 16 juillet « Richesses épistolaires »

Publié le par LAURENCE NOYER

Claire Paulhan : Le Monde, 16 juillet « Richesses épistolaires » « Plusieurs volumes de correspondance de Jules Renard ont été publiés, mais près de trois cent lettres retrouvées entre 1884 et 1910 ont aujourd’hui encore pu être réunies (et pour certaines corrigées conformément aux originaux) par Jean-François Flamant. Les destinataires de ces années étant les mêmes – essentiellement Léon Blum, Maurice Barrès, Alfred Vallette, Jehan Rictus, Félix Valloton -, ces lettres ont d’abord pour vertu (un peu terne) de combler quelques lacunes biographiques. Elles précisent parfois les relations intellectuelles de Jules Renard avec un Barrès anti-dreyfusard : « Je vous écris comme un isolé qui a un faible pour la justice et qui n’a interrompu qu’un instant, en son honneur, ses rêveries quotidiennes » (1898). Elles livrent plus rarement les sentiments profonds de l’Ecornifleur, hormis dans cette lettre, écrite peu après le suicide de son père, Maurice Renard (sic) : « Oh ! oui, tout va vers la tristesse. Toutes ces lettres qu’on reçoit, c’est pour les relire un jour ; toutes ces choses qui nous arrivent, elles veulent qu’on se les rappelle. (1898) »

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