VIVIENNE (itinéraire littéraire 1-I)

Publié le par LAURENCE NOYER

VIVIENNE (itinéraire littéraire 1-I)

11 RUE VIVIENNE

Société de magasinage

En 1887, après la publication de son volume de poésie Les Roses, qui ne s’est pas vendu, Jules Renard commence des démarches auprès de diverses administrations. Pour ne pas retourner à Chitry, et ne plus dépendre de son père qui l’aide financièrement, il accepte pour vivre, (il touche 100frs par mois) une place de comptable chez un charbonnier en gros, rue Vivienne, mais il n'entend rien à la comptabilité (du moins c’est ce qu'il avouait), et finit par quitter cet emploi, dénué d'agrément. La société le remercie au bout de 3 mois, mais il est engagé par M. Lion, un romancer, pour diriger l’éducation de ses trois fils chaque matin, pendant 3 heures pour 175 frs par mois. En août invité par le ménage Galbrun connu en 1886 (qui lui a inspiré l’Ecornifleur) à Barfleur, il fait la connaissance de Marie Morneau qu’il épousera en 1888.

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