REVEIL

Le Réveil Républicain, 15 mai 1904 «…Maintenant, la crainte des électeurs est passée. M. Renard a serré précieusement et pour quatre ans le froc du politicien ; il redevient lui-même. Et alors – oh alors ! – c’est une circulaire triomphale claironnant sa victoire républicaine – blocarde, hélas ! - ; écrasant les vaincus, et, au milieu de cette marmelade, du pur, du vrai Jules Renard ; un cri de haine sans pardon, car, chez lui, on ne pardonne jamais. Vous osez, monsieur, traiter d’un nom odieux, d’un nom sémoniaque [sic], un homme, un vieillard, le doyen de cette commune, justement respecté, justement admiré de tous, que ses 84 ans, ses hautes qualités placent, soyez en certain, bien au-dessus de vos outrages ; n’insistons pas, le fait est là, plus éloquent que nos paroles et qui vous condamne. Chitry honore ses vieillards, Chitry saura juger… »