LE PLAISIR DE ROMPRE

Publié le par LAURENCE NOYER

LE PLAISIR DE ROMPRE

Le Plaisir de rompre, Paris, Ollendorff, 1898, 37 p.


La pièce a été aussi publiée chez Juven dans La Lecture (en 1899) et reprise dans les Comédies en 1904, dans le Théâtre complet de 1911. Le manuscrit figurait dans la vente de février 1921, il est passé à nou- veau à l’Hôtel Drouot lors de la vente du Colonel Sicklès en 1989. L’héroïne du Plaisir de rompresemble bien être la maîtresse de Renard, Danièle Davyle, pensionnaire de la Comédie française (la liaison dura, semble-t-il, de 1883 à 1888, c’est Davyle qui poussa Renard à se marier, et surtout c’est elle qui forma le jeune homme). La pièce, rédigée en 1896, fut jouée au Cercle des Escholiers en mars 1897. Elle fut reprise en 1902 avec la jeune Cécile Sorel à la Comédie-française. On aimerait bien en savoir un peu plus sur Danièle Davyle, qui disait les vers de Renard dans les salons et publia, à ses frais, les Roses. Elle était, dit Guichard (Œuvres, t. II, p. 600) « douce, bonne, patiente, bien élevée, raisonnable, un peu apprêtée » : elle a fournit sans doute le modèle de La maîtresse.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article