SHELL

Publié le par LAURENCE NOYER

V. Shell : L’Humanité, 22 octobre 1909 « La Bigote » « La Bigote est une pièce amère, sobre, profondément sentie, et qui repose tout entière sur cette vérité absolument indépendante de
toute conviction religieuse le curé est de trop dans la famille « Ma femme ne m'a jamais trompé, dit M. Lepic, et depuis vingt-sept ans cependant, mon ménage est un ménage à trois. ». Et comme Mme Lepic a élevé sa fille à son image, M. Lepic a peur pour son futur gendre. « Vous serez aussi malheureux que moi », lui dit-il. Mais la petite Lepic affirme
qu'elle saura n'être la femme que de son mari. On voudrait la croire, mais voici qu'au moment où le rideau baisse, on aperçoit se profiler la soutane de l'homme qui vient.
Jules Renard ne conclut pas mais on conclut pour lui. C'a été un gros succès. Il faut citer en
première ligne pour les interprètes. M. Bernard, qui s'est montré plus que parfait dans le rôle de Lepic. Mme Mellot a été, comme toujours, charmante, et Mme Kerwich a été une bigote trop ave
nante. »

Publié dans La Bigote

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